17 mai 2007
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Le manga ci-contre, Hikaru No Go (Le Go de Hikaru, dans la langue de Saké-speare) a l'intelligente élégance de marier la bande dessinée - aussi orientale soit-elle - et le jeu (de Go, en l'occurrence).
Certes, mes connaissances "bédéistiques " sont plus importantes que mes connaissances "goïstiques", mais il faut bien un début à tout.
Il n'est justement rien de tel que la lecture de Hikaru No Go - jailli de plume de Yumi HOTTA et des crayons de Takeshi OBATA - pour s'initier au jeu de Go.
En effet, comme souvent au pays du soleil levant (et hop, le beau cliché que voilà !), les thèmes originaux abordés dans les bandes dessinées sont toujours l'occasion d'en apprendre un peu plus sur le sujet.
C'est ainsi que le lecteur suit les aventures de Hikaru Shindo, qui découvre, en fouillant dans le grenier de son grand-père, le fantôme d'un très vieux et très brillant joueur de go. Voilà donc le novice Hikaru qui commence sa formation - et le lecteur peut faire la sienne en parallèle.
Ne nous voilons pas la face : bien souvent, les mangas - qui paraissent en courts épisodes hebdomadaires - ont une histoire assez délayée pour pouvoir occuper l'espace des marchands de journaux - et les lecteurs - plus longtemps. Hikaru No Go n'échappe pas à la règle, et des longueurs ou des répétitions sont à prévoir.
Toutefois... la quintessence du jeu des pions noirs et blancs est bien présente, et l'on se prend très vite "au jeu", voulant nous aussi faire aussi bien que les héros. Admirez la pureté du geste accompagnant la pose d'un pion. Entendez claquer l'ivoire sur le bois du go-ban (le plateau de jeu)... Et essayez-vous au jeu de Go, grâce aux conseils avisés distillés au fil des pages.
Bon, maintenant, c'est pas tout ça, mais il va me falloir aller chercher une place pour ce jeu en bois supplémentaire, trop atypique pour qu'on ne le mette pas en valeur... Les étagères de jeux elles aussi se garnissent !