1 juillet 2007
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Les nouvelles
sont, je trouve, d'autant plus intéressantes qu'elles sont réellement courtes.Pas plus d'une page ou deux.
Juste le temps de prendre une grande bouffée de mots entre deux moments trop chargés ou trop agités ou trop pressés, deux moments de trop parfois.
Régis JAUFFRET doit fréquenter un certain nombre de personnes au bord de l'asphyxie. Il a décidé de leur tendre la main pour les hisser vers l'air "livre" - où l'esprit peut enfin oublier toute frontière... - grâce à ses Microfictions.
Plus de 500 nouvelles de deux pages. Rien de moins. Plus de 500 vies survolées, fenêtres entr'ouvertes sur ces mondes que nous croisons sans doute chaque jour bien malgré nous sans nous en apercevoir.
500 destins rangés dans l'ordre de l'aphabet, entre lesquels on peut naviguer en quelques minutes seulement, le temps de s'extraire du monde.
Capuche, Epave, Fou rire, Ma mémoire rayée, Passagers assoupis, Sirop amer ... longue liste des possibles dévoilés par un auteur qui, par ses premiers mots - "Je est tout le monde et n'importe qui" - nous rappelle combien chacun d'entre nous est multiple.
En quelques phrases, Régis JAUFFRET nous guide sur les multiples chemins qui se croisent en nous et que nous ne voulions pas voir. "Je" n'est donc pas qu'"un autre". Il est tous. Jusqu'à la dilution.
Champittéraire.
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