17 décembre 2007
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"Il suffira d'un titre", aurait chanté l'autre.
Un titre, en effet, et mon regard fut attiré par ce livre.
C'était à La Rochelle.
Il y a près de trois ans.
Comme le temps passe.
Derrière un titre, un homme.
Mon coeur ne fit qu'un tour : Théodore MONOD.
Rien moins que lui.
Le vieil homme du désert. L'infatigable marcheur. Le savant. Le poète. L'humaniste.
L'hippopotame et le philosophe est un concentré de tout cela.
Techniquement, ce livre recueille la plupart des interventions radiophoniques que Théodore MONOD anima entre 1940 et 1941 sur les ondes de Radio Dakar.
Politiquement, ces textes furent, à l'époque, censurés par le gouvernement français en place. Etonnant.
Humainement, Théodore MONOD met son - déjà à l'époque - immense savoir à la portée de tous.
Pour nous parler du monde.
Pour nous parler de la nature.
Pour nous parler de nous.
Avec la justesse et l'humilité qui le caractérisaient.
Au gré des humeurs, des envies, et de la cruelle actualité, j'espère pouvoir partager avec vous un peu de sa sagesse.
Un titre, en effet, et mon regard fut attiré par ce livre.
C'était à La Rochelle.
Il y a près de trois ans.
Comme le temps passe.
Derrière un titre, un homme.
Mon coeur ne fit qu'un tour : Théodore MONOD.
Rien moins que lui.
Le vieil homme du désert. L'infatigable marcheur. Le savant. Le poète. L'humaniste.
L'hippopotame et le philosophe est un concentré de tout cela.
Techniquement, ce livre recueille la plupart des interventions radiophoniques que Théodore MONOD anima entre 1940 et 1941 sur les ondes de Radio Dakar.
Politiquement, ces textes furent, à l'époque, censurés par le gouvernement français en place. Etonnant.
Humainement, Théodore MONOD met son - déjà à l'époque - immense savoir à la portée de tous.
Pour nous parler du monde.
Pour nous parler de la nature.
Pour nous parler de nous.
Avec la justesse et l'humilité qui le caractérisaient.
Au gré des humeurs, des envies, et de la cruelle actualité, j'espère pouvoir partager avec vous un peu de sa sagesse.
UNE HYPOTHESE GRANDIOSE : LA DERIVE DES CONTINENTS.
A travers ce livre, Théodore MONOD m'accompagna dans mon périple andin en 2005.
J'aime à la croire encore parfois derrière chacun de mes pas.
Champilosophe ou Champippopotame.
"Nous vivons de préjugés, dans tous les domaines, alimentaire, rituel, mental, vestimentaire, philosophique. Solution sinon héroïque, du moins commode, aux mille énigmes du cosmos :
"Parce que mon grand-père ne mangeait pas de ceci ou ne buvait pas de cela, je condamnerai - naturellement sans même l'avoir goûté - ce mets ou cette boisson. Parce qu'on m'a dit que l'homme
ne saurait vivre sans viande ni sans vin - une affirmation qui, entre parenthèses, ferait bien rire quelques millions de bouddhistes -, j'aurai la simplicité de le croire." Animaux grégaires
et cerveau docile, désarmés devant les tentations de la facilité, nous irons instinctivement droit au mythe le plus primitif, à la superstition la plus populaire, à l'idole la plus voyante, à
l'erreur la plus banale."
A travers ce livre, Théodore MONOD m'accompagna dans mon périple andin en 2005.
J'aime à la croire encore parfois derrière chacun de mes pas.
Champilosophe ou Champippopotame.