9 février 2008
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Que ceux qui en douteraient encore lisent ou relisent Cent ans de solitude, et se laissent bercer par son phrasé et les légendes qui coulent et qu'il déroule au fil des pages...
Voici venus ici Douze contes vagabonds.
Douze précieuses étoiles d'écriture, douze fines pièces d'étoffe littéraire tissées par des mains habiles et amoureuses, patiemment, au fil des ans.
Car, comme l'auteur l'avoue lui-même dans la préface, ces histoires ont mûri d'esprit en feuille de papier, de fond de tiroir en jet final.
Jugez plutôt, à travers les douze titres - qui sont autant d'invitations au voyage, au rêve ou au cauchemar -, puis à travers quelques extraits... qui vous rappeleront combien Gabriel GARCIA MARQUEZ n'oublie jamais, derrière le conte, la morsure de la réalité. Ni la marque indélébile que le monde a laissé sur le continent sud-américain.
Bon voyage, Monsieur le Président - La sainte - L'avion de la belle endormie - Un métier de rêve - Je ne voulais que téléphoner - Epouvantes d'un mois d'août - Marià dos Prazeres - Dix-sept Anglais empoisonnés - Tramontane - L'été heureux de Mme Forbes - La lumière est comme l'eau - La trace de ton sang dans la neige.
Saurez-vous retrouver les contes dont ces extraits sont ... extraits ?
"Le mot métissage signifie larmes mêlées de sang versé. Que peut-on attendre d'un tel breuvage ?"
"La plupart des gens étaient des hommes de la vie réelle qui lisaient des journaux en anglais tandis que leurs femmes pensaient à d'autres hommes."
"L'amour est éternel tant qu'il dure."
"Inutile de continuer à prier. (...) En août, même Dieu est en vacances."
"Elle sentait le pipi de singe. "Tous les Européens sentent comme ça, surtout en été, nous dit mon père. C'est l'odeur de la civilisation"."

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