26 février 2009
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18:53
Bien que souffrant d'allergie face aux félidés domestiques, je
n'éprouve aucune aversion pour leurs versions de papier.
C'est donc hypnotisé que j'ai attrapé Le chat du kimono, de Nancy PEÑA, une auteure dont on m'avait déjà dit beaucoup de bien, mais que je n'avais pas eu le temps de visiter - enfin, de visiter son oeuvre, vous m'aurez compris.
J'ai donc soulevé le pan du kimono bi/tri-chrome (les avis sont partagés) qui orne la couverture et je suis entré.
Il était une fois un conte japonais tout de tissu brodé, entre chats, souris et oiseaux. Une histoire d'amour malheureuse entre un tisserand et une belle.
Le kimono - et l'un de ses chats - est amené à voyager à travers le monde et les références littéraires, croisant un cargo et ses marins désoeuvrés, un Sherlock Holmes et surtout un Watson fort désemparés, ou une petite Alice portée par des volutes de fumée.
Chacun cherche son kimono, le chat cherche sa maison, et la belle japonaise ne sait plus où donner du coeur.
Etrangeté, onirisme, servis par de superbes illustrations où se perdent les perspectives et notre regard, ou des dessins plus denses, plus hachurés, qui cernent de fatigue les yeux des personnages éperdus.
Les sommeils et réveils successifs bercent le lecteur avec la douceur et la cruauté d'un matou de sang et de nuit, dont la griffe d'encre nous tatoue sa douleur et ses mystères.
Il semblerait que Tea Party donne une suite à ce Chat du kimono.
Mais qu'attends-je pour m'y plonger ?
Champi-miaou
C'est donc hypnotisé que j'ai attrapé Le chat du kimono, de Nancy PEÑA, une auteure dont on m'avait déjà dit beaucoup de bien, mais que je n'avais pas eu le temps de visiter - enfin, de visiter son oeuvre, vous m'aurez compris.
J'ai donc soulevé le pan du kimono bi/tri-chrome (les avis sont partagés) qui orne la couverture et je suis entré.
Il était une fois un conte japonais tout de tissu brodé, entre chats, souris et oiseaux. Une histoire d'amour malheureuse entre un tisserand et une belle.
Le kimono - et l'un de ses chats - est amené à voyager à travers le monde et les références littéraires, croisant un cargo et ses marins désoeuvrés, un Sherlock Holmes et surtout un Watson fort désemparés, ou une petite Alice portée par des volutes de fumée.
Chacun cherche son kimono, le chat cherche sa maison, et la belle japonaise ne sait plus où donner du coeur.
Etrangeté, onirisme, servis par de superbes illustrations où se perdent les perspectives et notre regard, ou des dessins plus denses, plus hachurés, qui cernent de fatigue les yeux des personnages éperdus.
Les sommeils et réveils successifs bercent le lecteur avec la douceur et la cruauté d'un matou de sang et de nuit, dont la griffe d'encre nous tatoue sa douleur et ses mystères.
Il semblerait que Tea Party donne une suite à ce Chat du kimono.
Mais qu'attends-je pour m'y plonger ?
Champi-miaou