14 août 2009
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A l'UMP, des as de l'ordinateur se sont distingués, au printemps dernier, sur Wikipédia, ce site Internet encyclopédique où n'importe qui peut venir ajouter et enlever des informations, qu'elles soient fausses ou vraies. Un passage désagréable de la biographie de l'actuel sous-Ministre de l'Intérieur, Alain Marleix, avait ainsi subitement disparu. Ces lignes évoquaient la mésaventure - vraie - de sa fille Laurence Saint-Gilles, embauchée à la Sorbonne avant d'être repoussée par une fronde d'enseignants la soupçonnant d'avoir été pistonnée. Après quelques recherches informatiques, il s'est avéré que l'auteur anonyme du caviardage sur Wikipédia avait opéré depuis un ordinateur de l'Elysée ! Où le hasard veut qu'un autre membre de la famille Marleix, son fiston Olivier, travaille comme conseiller technique de Sarko.
Manque de bol, tous ces efforts n'ont servi à rien. Quelques heures plus tard, des internautes ont remis à sa place le passage disparu. Ce petit jeu du couper-coller a continué plusieurs jours. Mais, cette fois, les tentatives de coups de ciseaux ne venaient plus de l'Elysée, mais d'une bécane du ministère de l'Intérieur. Lequel, de guerre lasse, a fini par capituler. Et le vilain paragraphe consacré à sa fille figure toujours dans la bio de Marleix. Lui qui passait pourtant pour un champion du redécoupage...