22 novembre 2006
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Les images, plus que les objets, ont envahi mon bureau depuis bien longtemps. Certaines y sont d'ailleurs depuis si longtemps que je crains qu'elles ne fassent partie des meubles (du meuble ?).
Alors, pour ne pas m'habituer à leur emplacement - maudite habitude qui finit par recouvrir l'objet le plus intéressant d'une pellicule d'insignifiance... - je les déplace de temps en temps, au gré des idées et des envies - et surtout du temps, je l'avoue.
J'ai donc actuellement dans mon champ de vision droit, non loin du pingouin que je vous avais présenté dernièrement, un beau chat noir.
Ceux qui me connaissent savent bien qu'il ne pouvait s'agir que d'un chat sur papier glacé, mon allergie aux poils de félins m'interdisant tout contact charnel.
Je me contente donc d'une belle carte postale bien brillante - alors qu'il est plus difficile de trouver un chat bien brillant ! - qui me fixe de ses yeux jaunes.
Je n'accompagnerai pas cette image d'un poème de Baudelaire qui aurait sans doute pourtant toute sa place, ce brave monsieur chérissant autant les paradis artificiels que les miauleurs noctambules.
J'opte plutôt pour un extrait des Poètes du Chat Noir, livre bien nommé qui reprend d'ailleurs en couverture cette illustre (justement) chat énigmatique.
Je pioche dans les extraits drôles plutôt que dans les dépressifs, qui sont légions dans cet ouvrage.
Alors, pour ne pas m'habituer à leur emplacement - maudite habitude qui finit par recouvrir l'objet le plus intéressant d'une pellicule d'insignifiance... - je les déplace de temps en temps, au gré des idées et des envies - et surtout du temps, je l'avoue.
J'ai donc actuellement dans mon champ de vision droit, non loin du pingouin que je vous avais présenté dernièrement, un beau chat noir.
Ceux qui me connaissent savent bien qu'il ne pouvait s'agir que d'un chat sur papier glacé, mon allergie aux poils de félins m'interdisant tout contact charnel.
Je me contente donc d'une belle carte postale bien brillante - alors qu'il est plus difficile de trouver un chat bien brillant ! - qui me fixe de ses yeux jaunes.
Je n'accompagnerai pas cette image d'un poème de Baudelaire qui aurait sans doute pourtant toute sa place, ce brave monsieur chérissant autant les paradis artificiels que les miauleurs noctambules.
J'opte plutôt pour un extrait des Poètes du Chat Noir, livre bien nommé qui reprend d'ailleurs en couverture cette illustre (justement) chat énigmatique.
Je pioche dans les extraits drôles plutôt que dans les dépressifs, qui sont légions dans cet ouvrage.
"Bête à ne savoir pas dire la moindre phrase,
Cette dinde épousa Gontran de St-Omer
Qu'elle voyait depuis vingt ans aux bains de mer."
Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se case.
Alphonse ALLAIS
Cette dinde épousa Gontran de St-Omer
Qu'elle voyait depuis vingt ans aux bains de mer."
Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se case.
Alphonse ALLAIS
Champirrespectueux