23 décembre 2006
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Vendredi ou le limbes du Pacifique est le premier roman de Michel TOURNIER, écrit en 1967.
Je ne saurai vous parler correctement de cet homme dont je sais finalement peu de chose, si ce n'est son talent littéraire et son passé de journaliste féru de philosophie. Le mieux est donc, si ça vous intéresse, d'aller voir ici ou là.
Quant à l'oeuvre... C'est une ré-écriture de l'histoire de Robinson Crusoe (étonnant, non ?), sous la forme d'un conte philosophico-psychanalytique (non, n'ouvrez pas de grands yeux, ce ne sont pas des gros mots !).
Isolé sur son île - qu'il baptise dans un premier temps Désolation, avant d'opter pour Speranza - Robinson fait l'expérience de la solitude, et de tous les états d'inhumanité dans lesquels elle peut plonger un homme.
Errant entre animalité et humanité, ordre et chaos, Robinson chercher la voie qui le conduira à un état supérieur - ultime. L'île, peu à peu, devient alors ennemie, soeur, alter-ego...
Quelques extraits vous en diront plus long :
"Il savait maintenant que l'homme était semblable à ces blessés au cours d'un tumulte ou d'une émeute qui demeurent debout aussi longtemps que la foule les soutient en les pressant, mais qui glissent à terre dès qu'elle se disperse."
"Il lui semblait soudain s'être à demi arraché à l'abîme de bestialité où il avait sombré et faire sa rentrée dans le monde de l'esprit en accomplissant cet acte sacré : écrire."
Champittéraire
Je ne saurai vous parler correctement de cet homme dont je sais finalement peu de chose, si ce n'est son talent littéraire et son passé de journaliste féru de philosophie. Le mieux est donc, si ça vous intéresse, d'aller voir ici ou là.
Quant à l'oeuvre... C'est une ré-écriture de l'histoire de Robinson Crusoe (étonnant, non ?), sous la forme d'un conte philosophico-psychanalytique (non, n'ouvrez pas de grands yeux, ce ne sont pas des gros mots !).
Isolé sur son île - qu'il baptise dans un premier temps Désolation, avant d'opter pour Speranza - Robinson fait l'expérience de la solitude, et de tous les états d'inhumanité dans lesquels elle peut plonger un homme.
Errant entre animalité et humanité, ordre et chaos, Robinson chercher la voie qui le conduira à un état supérieur - ultime. L'île, peu à peu, devient alors ennemie, soeur, alter-ego...
Quelques extraits vous en diront plus long :
"Il savait maintenant que l'homme était semblable à ces blessés au cours d'un tumulte ou d'une émeute qui demeurent debout aussi longtemps que la foule les soutient en les pressant, mais qui glissent à terre dès qu'elle se disperse."
"Il lui semblait soudain s'être à demi arraché à l'abîme de bestialité où il avait sombré et faire sa rentrée dans le monde de l'esprit en accomplissant cet acte sacré : écrire."
Champittéraire