6 janvier 2007
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Les pions eux aussi sont en cuir donc, si le coeur vous en dit, il vous suffit de retailler un vieux blouson pour réaliser votre propre exemplaire du jeu.
Donc, voici Mana.
Chaque joueur dispose de cinq samouraï (les petits cônes) et de leur daymio (le grand cône).
Les pions sont posés sur des dessins où se croisent 1x1, 2x2 ou 3x3 traits. Enfin, un pistil séché de "gros coquelicot", il me semble, sert de marqueur. Je laisse à l'auteur du jeu la responsabilité du choix d'un tel élément. Vive la nature.
Objectif : prendre le daymio adverse. On prend une pièce en s'arrêtant dessus.
Moyens : un pion se déplace orthogonalement d'un nombre de cases correspondant au dessin sur lequel il se trouve : 1x1 = 1 case, 2x2 = 2 cases... Attention : on ne peut déplacer un pion que s'il occupe un dessin identique à celui sur lequel l'adversaire vient de poser un pion. Donc, on peut conditionner les déplacements de l'adversaire.
Mais : si je déplace un pion sur une case 1x1 traits, et que mon adversaire n'a aucun pion sur un tel motif, il peut soit déplacer n'importe quel autre pion (argh !) soit remettre en jeu un de ses pions pris (re-argh).
Donc il faut réfléchir à chaque déplacement.
Aucune place pour le hasard, parties rapides, beau matériel (agréable à toucher en plus, ce qui ne gâche rien), et une fois roulé, le jeu ne prend vraiment pas de place. Que demander de plus ? Des crédits illimités pour pouvoir garnir ma collection de tous ces beaux jeux, sans doute...
Champi-ludi.