9 novembre 2009
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23:38
Robert Andrew Wicks a-t-il vraiment tout essayé pour arrêter
de fumer ?
Apparemment pas, puisqu'il fait ce jour-là la rencontre de la méthode par l'hypnose...
Bien que sceptique face au docteur Alcola (un nom qui ne s'invente pas !), Andy finit par s'allonger et se laisser aller...
Ses paupières sont lourdes, il est concentré et détendu (comme le souligne si bien le calligramme-miroir de la planche 8 - et le voilà petit-à-petit plongé dans un voyage aux sources de sa tabagie.
Inutile de vous préciser que la source est lointaine, et que la transe hypnotique d'Andy ne sera pas de tout repos !
Mais à quand pouvait bien remonter sa première cigarette ?
Et cet événement est-il finalement le seul qu'il aimerait modifier ?
Avec son humour et sa sensibilité habituels, Alex ROBINSON, dont je vous ai déjà parlé ici et là, tisse une nouvelle chronique au plus près de ses personnages.
Il plonge cette fois au coeur de l'adolescence, et semble revisiter son passé avec l'étrange et improbable recul conféré par l'âge adulte (l'adultescence ? Ben oui, tiens, quel est l'équivalent de l'adolescence des ados pour les adultes ?).
Moqueries, alcool, cigarettes, famille, filles bien sûr... Large palette qui permet à Andy, et derrière lui à Alex, de réaliser combien, parfois, il a pu être bête, impulsif, irréfléchi... et combien aussi, finalement, il a su se laisser vivre quand il le fallait.
Jusqu'à un certain point...
Graphiquement, outre son noir & blanc toujours bien senti, et ses personnages aux bonnes têtes bien rondes, mais jamais simplistes, Alex ROBINSON se plaît à déformer ou détourner certaines planches et conventions de mise en page, pour notre plus grand plaisir. Les deux planches précédant la confrontation entre Andy et son père sont une véritable réussite.
Editorialement, le livre est un vrai bonheur : petit format (un peu plus grand que celui d'un paquet de cigarette, tout de même...), très agréable à prendre en main, créant l'intimité nécessaire pour que lecteur, livre et personnages se retrouvent au creux d'une bulle tout en subtilité et en humanisme.
Une nouvelle belle réussite de la part d'un auteur dont le talent et l'humanisme ne sont plus à présenter.
Champimages encore et toujours...
Apparemment pas, puisqu'il fait ce jour-là la rencontre de la méthode par l'hypnose...
Bien que sceptique face au docteur Alcola (un nom qui ne s'invente pas !), Andy finit par s'allonger et se laisser aller...
Ses paupières sont lourdes, il est concentré et détendu (comme le souligne si bien le calligramme-miroir de la planche 8 - et le voilà petit-à-petit plongé dans un voyage aux sources de sa tabagie.
Inutile de vous préciser que la source est lointaine, et que la transe hypnotique d'Andy ne sera pas de tout repos !
Mais à quand pouvait bien remonter sa première cigarette ?
Et cet événement est-il finalement le seul qu'il aimerait modifier ?
Avec son humour et sa sensibilité habituels, Alex ROBINSON, dont je vous ai déjà parlé ici et là, tisse une nouvelle chronique au plus près de ses personnages.
Il plonge cette fois au coeur de l'adolescence, et semble revisiter son passé avec l'étrange et improbable recul conféré par l'âge adulte (l'adultescence ? Ben oui, tiens, quel est l'équivalent de l'adolescence des ados pour les adultes ?).
Moqueries, alcool, cigarettes, famille, filles bien sûr... Large palette qui permet à Andy, et derrière lui à Alex, de réaliser combien, parfois, il a pu être bête, impulsif, irréfléchi... et combien aussi, finalement, il a su se laisser vivre quand il le fallait.
Jusqu'à un certain point...
Graphiquement, outre son noir & blanc toujours bien senti, et ses personnages aux bonnes têtes bien rondes, mais jamais simplistes, Alex ROBINSON se plaît à déformer ou détourner certaines planches et conventions de mise en page, pour notre plus grand plaisir. Les deux planches précédant la confrontation entre Andy et son père sont une véritable réussite.
Editorialement, le livre est un vrai bonheur : petit format (un peu plus grand que celui d'un paquet de cigarette, tout de même...), très agréable à prendre en main, créant l'intimité nécessaire pour que lecteur, livre et personnages se retrouvent au creux d'une bulle tout en subtilité et en humanisme.
Une nouvelle belle réussite de la part d'un auteur dont le talent et l'humanisme ne sont plus à présenter.
Champimages encore et toujours...