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PrÉSentation

  • : La Tanière du Champi
  • : La Tanière du Champi se veut un lieu où l'on se sent bien pour lire (surtout des BD !), discuter, jouer... Au gré des humeurs, lectures, heures de jeu, j'essaierai de vous faire découvrir tout ce qui se cache sur les étagères poussiéreuses de ce petit mo
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Cases dans le vent

Vous n'êtes pas sans savoir que, depuis quelques mois, je rédige des biographies d'auteurs de BD pour des l'encyclopédie en ligne des Editions Larousse.

Afin de vous permettre de retrouver plus rapidement l'ensemble de mes contributions, je vais essayer de les lister ici dans l'ordre de leur parution.

Bonne lecture, et n'hésitez pas à me laisser vos avis !

Champi à tout vent

David B. - Edgar .P. JACOBS - Bob de MOOR - Benoît PEETERS - François SCHUITEN - René GOSCINNY - Astérix - Manu LARCENET - HERMANN - Robert CRUMB - Osamu TEZUKA  - Jean-Pierre GIBRAT -





Contacts

2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 14:22


Plus d'infos directement sur le site de Télérama, et un point de vue (étrangement) moins nuancé chez Actua BD.
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2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 10:54
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29 août 2009 6 29 /08 /août /2009 07:54
Ca y est !

La bande dessinée a pris ses quartiers de fin d'été sous les toits haut perchés de Solliès-Ville.

Trois jours durant, le neuvième art et ses plus fameux (dont, cette année, excusez du peu, Art SPIEGELMAN, Chris WARE, Lorenzo MATTOTTI, Enki BILAL, Didier CRISSE, Charles BERBERIAN, HERMANN...) et fidèles (Serge CARRERE, Lewis TRONDHEIM, PTILUC...) représentants enchaînent dédicaces, tables rondes, expositions, concerts, projections... dans le cadre toujours aussi enchanteur du petit village.

Pour compléter ce programme déjà alléchant, libraires, bouquinistes, fanzines permettent au public de découvrir ou redécouvrir les grands classiques et les nouveautés à prix plus ou moins réduit, ainsi que la BD expérimentale en train de se faire dans les laboratoires amateurs.

Un rendez-vous incontournable pour les curieux comme pour les fans, auquel les Editions Larousse viennent de rendre un plus que mérité hommage en leur consacrant leur zoom actu du moment.

C'est donc plus que jamais l'occasion de profiter de cette 21ième édition !

Champi au pays des bulles
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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 07:28
C(a)reme : privé de dessert.

C(h)ampagne : bulles des champs.

C(r)epe : l'art d'accommoder les bolées.
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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 18:29
"C'est un fameux trois mâts, fin comme un oiseau..." Etc, etc.

On connaît la suite.

Mais peut-être connaît-on moins ce jeu de Alain ORBAN, à savoir, donc, Santy Anno, qui vous invite à bord de fameux trois mâts fin comme on le sait, entre les plus infâmes crapouilles et les plus fieffés forbans.

Le jeu est simple, et nécessite surtout observation et rapidité.

Soient 8 beaux bateaux caractérisés par la couleur de leur coque, de leurs voiles et de leur hune, par l'initiale de leur nom, et par leur numéro.
Les couleurs sont au nombre de 4 et vont par deux (vous suivez ?), les initiales aussi, et les numéros vont de 1 à 8, logique.

Différentes cartes vont être dévoilées au milieu de la table, indiquant à chaque pirate un chemin à suivre d'un bateau à un autre pour, finalement, atteindre le nouveau bateau à bord duquel il faut monter. Dès qu'on pense avoir repéré le bon bateau, hop, petite course en petites foulées autour de la table de jeu, jusqu'à se positionner devant le bon esquif, puis paf on place son jeton pirate au port.
Une fois tout le monde en place, on vérifique qu'on ne s'est pas trompé et, si on a fait juste, par ici la monnaie ! Sachant que le premier arrivé - qui a fait juste, bien sûr ! - gagnera davantage que le deuxième, etc... en suivant une implacable logique pirate.

Chaque tour de jeu, on change les cartes centrales, on en rajoute une, et au bout de cinq tours, on fait les comptes, le plus riche gagne, et part en lune de miel avec Barbe Noire, ou peu s'en faut.

La difficulté réside surtout dans le fait que le déplacement d'un bateau à l'autre, jusqu'à trouver le bon, se fait uniquement dans sa petite tête de pirate... Et plus il y a de cartes, plus les chances de s'emmêler pinceaux et jambes de bois sont grandes ! Sans compter que certaines cartes n'affectent que certains bateaux, tout ça...

Fous rires assurés, courses effrénées autour de la table, mauvaise foi, erreurs monumentales car on voulait aller trop vite...
Que du bonheur, pour quelques minutes de jeu seulement.

Attention, l'abus de Santy Anno, comme de rhum, peut rendre fou...

A l'abordage, mat'lot !

Champi-ludi

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22 août 2009 6 22 /08 /août /2009 15:10
Que n'ai-je découvert plus tôt cette hilarante série dont j'avais pourtant, bien sûr (restons modeste...) entendu parler sous son précédent vocable (Durant les travaux, l'exposition continue), à savoir Les Histoires à Lunettes.

Cinquième opus tout aussi déjanté que ses prédécesseurs, Le Monde est flou, issu des esprits dérangés de CLARKE (un des pères de Mélusine) et de MIDAM (le créateur pixellisé de Kid Paddle), déroule en une quarantaine de gags en une planche un humour descendant en droite ligne de Gary LARSON et des innombrables chantres de l'absurdité et du comique de répétition qui sévissent de par le monde.

Explorateurs perdus, amnésique chronique, vieux couple sous tension, savants fous, naufragés... reviennent récurremment (et non pour récurer) décliner leur situation dans une large gamme humoristique.

Tout n'est bien sûr pas à sauter au plafond, mais les situations s'enchaînent avec rythme et inventitivé, et même si certaines chutes sont parfois convenues, elles ne sont pas toutes politiquement correctes, ce qui reste rare sous nos contrées.

En prime, l'opus s'achève par quelques pages pseudo-éditoriales à la gloire des auteurs, qui rappellent l'influence des Histoires à Lunettes sur la société contemporaine, sur le monde de la BD, et qui énumèrent les quelques stars pressenties pour leur adaptation cinématographique, de Gérard Depardieu à George Clooney. Du grand art.

Vite, courons chercher les 4 tomes précédents...

Champi à lunettes


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22 août 2009 6 22 /08 /août /2009 14:50
"Raconter est un remède sûr".

Empruntant cette citation à Primo LEVI, Brodeck, insolite observateur de la vie de son village anonyme quelque part sur une terre anonyme entre deux mondes qui pourrait s'appeler l'Alsace, est appelé à raconter les évéments qui ont bouleversé ces dernières semaines la vie réglée - à défaut d'être tranquille - de ses voisins.

Entamant un long rapport censé expliquer, avec objectivité, les raisons qui ont poussé l'Anderer à venir, rester, puis repartir... Brodeck dissèque lentement les faits, les gestes, la mémoire collective, et ses plus sombres souvenirs, qui suintent peu à peu sous les coups de l'inhumanité qui semble couler dans les veines de tous les villageois, tous les coupables, tous les méfiants. Sauf dans celles de sa petite Poupchette, qui ne sait pas encore bien parler, de sa douce Emélia, à jamais perdue dans ses pensées, et de la vieille Fédorine, qui garde toujours un oeil sur le passé.

Commence une lente et longue plongée au coeur de l'âme humaine, de ses faiblesses, ses lâchetés, ses douleurs.

"La vérité, ça peut couper les mains et laisser des entailles à ne plus pouvoir vivre avec, et la plupart d'entre nous, ce qu'on veut, c'est vivre. Le moins douloureusement possible. C'est humain".

En quelques mots, Philippe CLAUDEL esquisse comme une épure littéraire démontrant les mécanismes de la haine et de la méchanceté ordinaires, qu'il résume avec amertume sous le mot si familier d'humanité...

"C'est toujours simple de regretter après coup ce qui s'est passé. Ca ne mange pas de pain, et ça permet de se laver à la fois les mains et la mémoire, à grande eau, pour les rendre pures et blanches."

La chaleur écrase les toits et les âmes, les souvenirs recouvrent les esprits d'un givre bienvenu pour ceux qui s'endorment dans l'oubli, douloureux pour ceux dont le froid ravive les plaies.

"Il y a en nous les ferments de la déception et de l'intranquillité. Je crois que nous sommes devenus, et jusqu'à notre mort, la mémoire de l'humanité détruite. Nous sommes des plaies qui jamais ne guérirons."

Sans haine ni méchanceté, avec une douloureuse simplicité, Philippe CLAUDEL, mettant en écho les horreurs mondiales et ordinaires, laisse peu de place à l'espoir.
A moins qu'il ne soit dans la fuite, loin des toits poussiéreux, des visages familiers, des regards trop croisés pour être encore honnêtes...

Champittéraire

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19 août 2009 3 19 /08 /août /2009 23:46


"Le chaînon manquant entre le singe et l'homme, c'est nous."

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19 août 2009 3 19 /08 /août /2009 23:11
Juste un petit clin d'oeil pour rappeler que Joueuse, le récent film avec Sandrine BONNAIRE, est inspiré du livre La Joueuse d'échecs, dont je vous avais déjà parlé ici.

Comme quoi je n'étais pas le seul à être séduit par cette histoire !



Champi en noir et blanc.
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18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 08:07
Parlons jeu, parlons bien.
Cela fait un moment que le ludomonde n'avait pas eu droit à sa place ici, alors que je ne cesse de le fréquenter - comme vous pouvez le constater ici.

Une des dernières acquisitions en date n'est pas forcément la plus récente, mais comme on dit, c'est dans les vieux pots, tout ça...

Que Bruno FAIDUTTI, l'auteur de China Moon, ne se méprenne toutefois pas : loin de moi l'idée de le traiter de vieux pot, ou de pot tout court, d'ailleurs.
Et plutôt que de tourner autour, allons un peu à l'essentiel.

Soit une mare couverte de magnifiques nénuphars. Certains sont en fleurs, d'autres propices à la poilade (on les reconnaît à la grenouille hilare qui les orne) ou à la chasse (ceux décorés d'un papillon), enfin certains ont été pourvus d'un ressort permettant de se déplacer une deuxième fois dans le même tour.

Dans les starting-blocks, trois grenouilles par joueurs (et 5 joueurs potentiels en tout).
Sur la ligne d'arrivée : 4 places, chacune pourvue d'une fleur rouge, jaune, blanche, ou bleue pour la dernière place. La partie s'arrête lorsque cette quatriième fleur est récupérée.

A tour de rôle, chaque joueur doit déplacer 3 grenouilles, dont au moins 1 grenouille adverse (il peut donc s'il le souhaite déplacer 3 grenouilles adverses !) de deux cases, tout simplement.
Si une grenouille tombe sur les cases spéciales, son propriétaire (et non celui qui l'a déplacée, nuance !) doit en appliquer les effets :
- le ressort : la grenouille se déplace de nouveau.
- la fleur : la grenouille la cueille.
- le papillon : l'attention détournée, la grenouille perd une de ses fleurs, qu'elle lâche sur la première case libre derrière elle.
- la grenouille rieuse : obligation d'échanger une de ses fleurs avec un adversaire.

Le tout est donc de tout faire pour récupérer les "bons" nénuphars tout en envoyant les grenouilles adverses sur les "mauvaiss". Sans oublier qu'une case occupée n'est pas décomptée dans les deux cases de déplacement, et permet donc d'aller sauter un peu plus loin...

L'objectif est d'avoir le plus de fleurs possibles, bien sûr, essentiellement des fleurs d'une même couleur (elles rapportent le plus de points), la fleur bleue éventuellement (un jackpot à elle seule), mais pas la fleur noire, qui apporte des points de pénalité...

Jeu d'un abord très simple, China Moon se révèle un vrai casse-tête une fois la partie lancée, tout en restant un jeu rapide, ce qui en fait toute sa richesse.
Et, en général, chaque partie en appelle une autre... car on en devient vite accrôa !

Champi ludi.


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