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PrÉSentation

  • : La Tanière du Champi
  • : La Tanière du Champi se veut un lieu où l'on se sent bien pour lire (surtout des BD !), discuter, jouer... Au gré des humeurs, lectures, heures de jeu, j'essaierai de vous faire découvrir tout ce qui se cache sur les étagères poussiéreuses de ce petit mo
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Cases dans le vent

Vous n'êtes pas sans savoir que, depuis quelques mois, je rédige des biographies d'auteurs de BD pour des l'encyclopédie en ligne des Editions Larousse.

Afin de vous permettre de retrouver plus rapidement l'ensemble de mes contributions, je vais essayer de les lister ici dans l'ordre de leur parution.

Bonne lecture, et n'hésitez pas à me laisser vos avis !

Champi à tout vent

David B. - Edgar .P. JACOBS - Bob de MOOR - Benoît PEETERS - François SCHUITEN - René GOSCINNY - Astérix - Manu LARCENET - HERMANN - Robert CRUMB - Osamu TEZUKA  - Jean-Pierre GIBRAT -





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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 23:22

Le champignon Saccharomyces ellipsoides est une levure. Tout son être tient en une seule cellule : une petite "patate" de quelques millièmes de millimètres de diamètre, un sac gélatineux avec tout ce qu'il faut de substances et de mini-organes pour manger et se reproduire.
L'homme est un assemblage de milliards de cellules, de taille et de structures très diverses selon qu'elles constituent notre système nerveux ou la paroi de notre intestin. Une complexité qui conduit beaucoup d'entre nous à tenir les levures pour des organismes un peu frustes.
Pourtant, en appliquant des critères humains, nous serions nombreux à trouver que les levures ont une existence formidable. D'abord elles se reposent beaucoup, ce qu'on appelle en termes de levure "faire de la spore". L'état de spore permet aux levures de subsister en période de vaches maigres. Elles ne se réveillent que pour engloutir un petit déjeuner servi au lit : les levures aiment à vivre à la surface des fruits notamment, qu'elles décomposent lorsqu'ils sont mûrs. Une orgie de sucre dans laquelle les levures prospèrent et se donnent, simplement en bourgeonnant, des descendants par millions qui profiteront à leur tour de ressources sucrées qui semblent alors ne jamais devoir s'épuiser.

Mais hélas, les levures, tout en se gavant, se débarrassent avec insouciance des déchets de leur orgie. Le garde-manger dont elles dépendent s’empoisonne lentement. En un cataclysme microscopie, le petit peuple des levures s’éteint, intoxiqué par les déchets de sa prospérité.

A l’échelle humaine, c’est une fête qui commence : le déchet principal de l’orgie des levures, c’est l’alcool. Le garde-manger qu’elles ont pollué à mort, ce sont notamment les fruits que l’homme livre à leur gloutonnerie afin qu’elles en transforment le sucre en délices éthyliques. Ce cataclysme qui emporte les levures, nous l’appelons fermentation.

L’homme expliquera que la destinée des levures est la juste sanction d’une stratégie très répandue dans le monde vivant : exploiter, se reproduire et mourir, le tout assez vite. Et l’homme de répéter que la nature, les plantes, les animaux sont prisonniers du présent, aveugles du lendemain. Ils apparaissent insensibles aux conséquences lointaines de leurs actions présentes. Si la levure savait ce qui l’attend, se précipiterait-elle ainsi dans son orgie fatale ? Et l’homme de clamer que cette vision du futur à long terme est précisément l’un des attributs humains essentiels, au même titre que le rire, dont les autres espèces animales useraient sans doute volontiers devant ce spectacle navrant d’une espèce humaine qui considère avec condescendance l’aveuglement des levures, mais qui finalement ne se comporte guère plus sagement que ces minuscules champignons.

Une part de l’humanité a la démographie périlleuse, tandis que l’autre s’entête à exploiter sans mesure les ressources naturelles et à produire en masse des déchets dangereux. Allez donc expliquer aux autres espèces de la planète qu’un sens particulier de l’avenir nous confère une supériorité décisive.

Comme les levures, nous sommes menacés de catastrophes au terme desquelles nous pourrions anéantir avec nous une bonne part des espèces vivantes, lesquelles, malgré le peu d’estime que nous portons à leur conception de la vie, ont peuplé cette planète durablement sans l’avoir trop abîmée.

Si le pire devait arriver, quelques espèces survivraient tout de même. Plus petites et plus prolifiques que des levures, les bactéries ne se feraient pas prier pour nous décomposer comme de vulgaires poires. Une autre fête commencerait alors. Sans nous !


Jeau-Luc RENCK, L'écho du quetzal

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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 23:04
Florence CESTAC, une des rares auteurEs reconnue dans le milieu de la BD, entre autres parce qu'elle a reçu Le Grand Prix d'Angoulême en 2000, et Jean TEULE, qui est souvent plus connu parce qu'il a fait de la télé, lui, ont fait partie de la grande époque des Editions Futuropolis (pas la nouvelle mouture, toute "design", mais l'ancienne, dont une petite histoire est racontée ici).

Ils ont récemment pris plumes et pinceaux pour se pencher sur la vie peu banale d'un homme et d'un auteur de BD peu banal lui aussi : Charlie SCHLINGO.

Malheureuse "patte folle" à cause de la polio, le pauvre Jean-Charles Ninduab, de son vrai nom, avance dans la vie entre douleurs et coups de gueule, humour délirant et bornes dépassées.

Sur sa route, il croise Paris, des paumés, Choron, d'autres paumés, Frank, Golo, toute l'équipe de Futuropolis, plein de paumés sympathiques, d'autres moins paumés et moins sympathiques, qui lui font avaler son infirmité à coups de poings avant qu'il ne le leur rende bien, devenu super musclé à force de marcher sur les mains...

Une vie pas ordinaire d'un gars pas ordinaire, accompagné par une inépuisable méchanceté (c'était le nom de son chien) et un vrai génie de l'ubuesque et du burlesque.

Auteur méconnu, justice lui est en partie rendue par deux de ses bons amis de l'époque.
La quatrième de couverture parle d'un "poète déglingué".
Pour une fois, les mots sont plutôt bien choisis.

Le titre a tout juste aussi, puisque Charlie SCHLINGO mourut trop tôt ... d'une chute.
Logique pour un comique.
Un clown triste.

Champi en noir et blanc.
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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 07:35
Les Colons de Catane est un des grands succès du monde du jeu de ces dernières années.
Simulant l'arrivée de colons (d'où le nom) sur l'île de Catane (d'où le nom, bis !), il s'agit d'un jeu de gestion de ressources naturelles aux ressorts suffisamment simples pour pouvoir intéresser toute la famille.
Trop simples, les mécanismes avaient toutefois fini par lasser les joueurs purs et durs. Ils purent alors profiter de différentes extensions (villes et chevaliers, les marins de Catane) afin de relancer un peu leur intérêt.

La version "jeu de plateau" conservait tout de même de gros défauts, comme une trop grand part laissée au hasard.

Vint alors Les Colons de Catane - Le Jeu de cartes. Uniquement pour deux joueurs, cette version compilait le meilleur des précédentes tout en réduisant la part du hasart à peu de choses (et n'effonçant pas un joueur malchanceux dans une implacable débâcle).

Après une version pour enfants (que je n'ai pas encore eu la chance de tester), voici venu le temps du Jeu de dés, qui simplifie et raccourcit les parties, en puisant largement dans les principes du Yams ou Yatzee.

En gros, à tour de rôle, un jour lance 6 dés, et peut les relancer tout ou partie jusqu'à deux fois.
Chaque dé porte 6 matières premières : bois - argile - laine - minerai- blé - or.

Ces matières premières permettent de construire des routes (qui étendent le territoire conquis et permettent de devenir le propriétaire de la route la plus longue), des colonies (qui rapportent 1 point de victoire) ou des villes (qui en rapportent 2) ou d'embaucher un chevalier (qui rapporte une matière première gratuite, et permet de composer l'armée la plus puissante).

Chaque joueur dispose routes, colonies, villes et chevaliers sur sa propre île, matérialisée par un joli dessin en noir et blanc sur une feuille rien que pour lui.

Le premier joueur a atteindre les 10 points de victoire remporte la partie.

Une part de hasard, donc, peu d'interactions entre les joueurs (encore que : la course à "la route la plus longue" ou "l'armée la plus puissante", qui rapportent chacune 2 points de victoire, est des plus serrées !) mais au service de parties rapides et simples qui plairont à ceux, et ils sont nombreux !, qui aiment lancer des paquets de dés.

A vos pioches, explorateurs !

Champi-ludi.
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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 20:42
Rassurez-vous, nul besoin de vous tenir à carreaux pour vous faire inviter chez la vache en question, qui vous accueille dans un cadre chaleureux partagé entre lumières tamisées, oeuvres contemporaines originales, vieilles affiches de la Vache Qui Rit (et on redécouvre tous les produits que cette ancêtre proposait !) et de bien belles bouteilles offertes au regard dès l'entrée.

Le programme : du fromage dans tous les plats (sauf les desserts, et ne cherchez pas, le tiramisu ne figure pas à la carte !) et de bonnes bouteilles pour aller avec.

Exemples : de l'andouillette au Saint-Nectaire, du saumon au Chèvre, diverses tartines avec ou sans charcuterie, plateau spécial préparé par un Maître Affineur (excusez du peu !) et le reste, je vous laisse le plaisir de le découvrir sur place.

En attendant que la vache fasse des petits qui descendront vers notre beau sud toulonnais, il vous faudra faire un effort pour aller paître à ses côtés dans les rues d'Avignon : 14 rue de la Peyrolerie (derrière le Palais des Papes), ouvert tous les soirs, rien que ça !

Tout le reste se passera sans doute à ce numéro : 04 90 80 09 05, en sachant qu'il est plus que recommandé de réserver...

A table !

Meuh !

Champi des champs
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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 15:13


"Quand arrivera l'apocalypse, le problème principal sera le parking."


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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 15:12
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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 08:56


Merci Télérama !
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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 08:44
Je vous ai parlé il y a quelques temps de Nancy PEÑA, après avoir lu son Chat du kimono dont je vous avais dit grand bien.

Eh bien réjouissez-vous, la dame aux pinceaux est de passage dans nos contrées grâce à nos toujours actifs boucaniers de Contrebandes.

Rendez-vous est donc pris le samedi 25 avril à partir de 14 h !

Profitez-en !

Champimages de toute beauté.
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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 19:10
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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 17:31
A celles et ceux qui ne savent pas quoi faire samedi 18 et dimanche 19 avril, je ne peux que conseiller d'aller faire un tour à La Farlède, entre 9h et 19h, pour profiter des

4ième Rencontres Souleù
Foire artisanale biologique et équitable

organisée par nos amis de l'Association Souleù.

Près de 100 exposants venus d'ici et d'ailleurs, producteurs, artisans, associations... seront réunis pour vous rencontrer, débattre, échanger, et vous présenter leurs activités et leurs productions.

De nombreuses conférences auront également lieu (tous les détails sont sur le site de Souleù).

Comme ça, même s'il ne brille pas dans le ciel, on sait que le soleil brillera tout de même dans les coeurs.

Champiologique
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