21 janvier 2009
3
21
/01
/janvier
/2009
16:47
C(h)ampagne : bulle des champs.
C(h)ene : banquet gallo-chrétien.
(V)if : difficile d'en faire du bois mort.
21 janvier 2009
3
21
/01
/janvier
/2009
01:54
"On sait très bien que l'on se damne
Mais l'espoir d'aimer en chemin
Nous fait penser main dans la main
A ce que prédit la tzigane."
Guillaume APOLLINAIRE
21 janvier 2009
3
21
/01
/janvier
/2009
01:40
P(l)aire : quand l'amour se conjugue à deux.
P(l)aie : qui disparaît avec le temps (contribution).
P(a)ie : au voleur !
19 janvier 2009
1
19
/01
/janvier
/2009
23:36
GOYA
Le peintre Francisco de Goya (1746-1828) était sourd, ce qui ne l'a pas empêché de peindre, la chanteuse Chantal Goya aussi, ce qui ne l'a pas empêchée de chanter.
CARNET
Un Hongrois Zwghlrtwng est mort ces derniers jours à l'âge de 93 ans sans avoir connu une seule voyelle.
BRUEGEL
Dans la lignée des grands peintres flamands, Bruegel l'Ancien peignait toujours le pied levé.
Raoul LAMBERT
Champi
-
dans
Jeux de mots
18 janvier 2009
7
18
/01
/janvier
/2009
18:22
Le difficile art du strip offre souvent, lorsqu'il est manié avec brio,
d'intenses moments de poésie.
Macanudo, livre-rencontre du jusqu'à présent méconnu par moi
LINIERS , en est une magnifique et magique preuve.
Attiré par cette couverture-multitude multicolore, je suis rentré dans ce souk bigarré sans savoir qu'y trouver - car je n'y cherchais rien.
D'abord un sourire, puis un soupir, puis les pages qui tournent et tournent entre les doigts sans plus s'arrêter.
J'étais sous le charme.
Qu'il parle des lutins de toutes sortes qui se dissimulent dans notre quotidien, des pingouins soumis aux aléas météorologiques, de la petite Enriqueta et son chat ou de Z-25 le robot sensible, il
le fait toujours avec affectation, humour, absurdité parfois, et profonde poésie bien souvent.
Son trait tout en douceur nous rend ses univers attachants, et les grands yeux vides de ses personnages nous ouvrent les portes de l'a-côté où ils évoluent.
Et où ils vous attendent...
Champimages.
18 janvier 2009
7
18
/01
/janvier
/2009
18:07
Sarko l'a répété, vendredi 9 janvier, lors de sa virée au CHU de Strasbourg : les hôpitaux n'ont pas un problème de moyens, mais d'or-ga-ni-sa-tion. Le ministre du Budget Eric Woerth, a chanté le
même couplet le 4 janvier, sur Europe 1, s'offrant le luxe de citer un exemple : "
Récemment, c'était à Lyon, on a nommé un coordinateur des urgences et cela a réduit de deux heures le temps
moyen d'attente des patients." Formidable ! Sauf qu'au CHU de Lyon le personnel ne voit pas de quoi il parle.
Les malades poireautent allégremment six ou sept heures, et les urgences sont au bord de l'implosion. Il n'y a pas de "
coordinateur" autre que le chef de service, aucun brancardier,
quasiment plus d'infirmières remplaçantes et, depuis cet été, plus de préparateur en pharmacie pour ranger les médocs et vérifier les dates de péremption. En grève depuis le 8 décembre, le
personnel des urgences a même occupé les couloirs de la direction, jeudi dernier, avant de se faire déloger par une vingtaine de flics ! C'est dire si tout va bien...
Renseignements pris auprès de son cabinet, Eric Woerth voulait en fait parler de l'hôpital ... Saint-Joseph-Saint-Luc, un établissement privé à but non lucratif pas franchement concerné par la
crise de l'hôpital public. Un petit problème d'"
organisation" de la com', peut-être ?
15 janvier 2009
4
15
/01
/janvier
/2009
22:31
(non, ce titre n'a aucun, mais alors aucun rapport avec un titre de chanson, que les choses soient claires !)
Cela faisait un bon moment que je voulais vous parler de l'excellent magazine
Le Tigre.
Voici enfin l'occasion, à mi-chemin entre le papier et le net.
Parmi ses excellents articles de son numéro de décembre dernier, peut-être encore en vente dans certaines bonnes crémeries littéraires, ce fameux
Tigre a élaboré un portrait au
hasard, un
Portrait Google en fait, réalisé à partir de toutes les infos trouvables sur internet sur un parfait inconnu.
Edifiant.
Le plus simple est d'aller découvrir tout cela
ici... avant d'effacer toute trace dernière vous.
Avis de sioux.
Champincognito
15 janvier 2009
4
15
/01
/janvier
/2009
21:41
Trai(t)re : coup vache.
T(r)aire : le calme avant la trempette.
Ta(i)re : mutisme.
12 janvier 2009
1
12
/01
/janvier
/2009
23:19
Bas (c)ôté : allongeons-nous au bord du chemin.
Bis(e) : embrasse-moi encore !
(B)rune : femme mystérieuse (contribution)
11 janvier 2009
7
11
/01
/janvier
/2009
23:13
La ville sérieuse avec ses girouettes
Sur le chaos figé du toit de ses maisons
Ressemble au coeur figé, mais divers, du poète
Avec les tournoiements stridents des déraisons.
O ville comme un coeur tu es déraisonnable.
Contre ma paume j'ai senti les battements
De la ville et du coeur : de la ville imprenable
Et de mon coeur surpris de vie, énormément.
Guillaume APOLLINAIRE