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PrÉSentation

  • : La Tanière du Champi
  • : La Tanière du Champi se veut un lieu où l'on se sent bien pour lire (surtout des BD !), discuter, jouer... Au gré des humeurs, lectures, heures de jeu, j'essaierai de vous faire découvrir tout ce qui se cache sur les étagères poussiéreuses de ce petit mo
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Cases dans le vent

Vous n'êtes pas sans savoir que, depuis quelques mois, je rédige des biographies d'auteurs de BD pour des l'encyclopédie en ligne des Editions Larousse.

Afin de vous permettre de retrouver plus rapidement l'ensemble de mes contributions, je vais essayer de les lister ici dans l'ordre de leur parution.

Bonne lecture, et n'hésitez pas à me laisser vos avis !

Champi à tout vent

David B. - Edgar .P. JACOBS - Bob de MOOR - Benoît PEETERS - François SCHUITEN - René GOSCINNY - Astérix - Manu LARCENET - HERMANN - Robert CRUMB - Osamu TEZUKA  - Jean-Pierre GIBRAT -





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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 08:38
Je n'ai je crois encore jamais eu l'occasion de vous conter ma grande admiration pour Umberto ECO, dévoreur de livres et géant de l'écriture et surtout des savoirs.

En attendant de revenir sur les textes ou pensées que je préfère parmi tout ce qui a pu naître de sa plume, voici, grâce à Télérama, une interview dans laquelle, avec humour, recul, et surtout avec l'érudition qui le caractérise, il nous livre quelques réflexions sur l'avenir du livre.

Notez, en fin d'article, les références des deux prochaines ouvrages à venir du maître italien. De futures réjouissances !

Notez également que l'image ci-contre est un hommage de feu Carlos MEGLIA (dessinateur argentin) au sémiologue transalpin (oui, je joue des synonymes !), qui en a fait, grâce à son complice scénariste Carlos TRILLO, une des célébrités invitées dans les pages de Cybersix - excellente série dont je vous dirai un jour, également, tout le bien que j'en pense.

Bref, un beau programme que tout cela !

Champi amoureux des mots et des images
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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 08:00
"Toi, tu n'appartiens pas à ce monde-là. Tu appartiens à un monde intermédiaire."

Ainsi défini, Toru OKADA ne peut imaginer mener une vie ordinaire.
Ce fut pourtant le cas jusqu'à ce matin où son chat, Noboru WATAYA - du nom de son beau-frère - disparaît.

Un événement anodin qui entraîne une série de rencontres et de disparitions toujours plus étranges et bouleversantes, tandis qu'une mystérieuse voix féminine trouble les rares moments calmes de notre héros, et que le chant du tout aussi mystérieux "oiseau à ressort" rappelle qu'il essaie de remonter les grippés rouages du monde...

Maître de la poésie et de l'étrange - comme je l'avais déjà évoqué en présentant ici La ballade de l'impossible - Haruki MURAKAMI a ici signé, en 1994, d'épaisses et instables Chroniques de l'oiseau à ressort qui nous malmènent entre les époques et les personnages, sous l'oeil mystique et mystérieux d'un profond puits qui a traversé les époques.

L'histoire, notamment celle du conflit sino-japonais, est souvent convoquée, pour jouer de subtiles analogies symboliques.

MURAKAMI, avec son talent et sa délicatesse habituels, brosse également une nouvelle fois une galerie de personnages en marge de la vie même : une lycéenne lunatique, deux soeurs douées de pouvoirs surnaturels, un jeune génie muet... Son art consiste à éviter toute dissonance dans cet assemblée des plus hétéroclites, et à nous rendre familiers des situations et des propos pourtant purement oniriques.

Plongée au coeur de l'amour et du secret, les Chroniques de l'oiseau à ressort sont un étrange et troublant voyage au plus profond de l'âme humaine, une quête de l'autre qui passe par l'obscurité du fond d'un puits, et par la fusion des temps et des espaces.
Vaste et complexe mécanique qu'un tout petit oiseau essaie de maintenir en équilibre, à l'aide de son chant rouillé.

"Dans les vieux romans russes, les lettres sont généralement brûlées dans une cheminée, un soir d'hiver. Et non pas à l'huile de salade dans un jardin, un matin d'été. Mais, dans notre monde à nous, d'un méchant réalisme, il arrive que, couvert de sueur, on brûle des lettres un matin d'été. Sur Terre, on ne peut pas se montrer difficile sur le choix de la saison et du reste. Il est parfois impossible d'attendre jusqu'à l'hiver."

Champittéraire
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22 août 2009 6 22 /08 /août /2009 14:50
"Raconter est un remède sûr".

Empruntant cette citation à Primo LEVI, Brodeck, insolite observateur de la vie de son village anonyme quelque part sur une terre anonyme entre deux mondes qui pourrait s'appeler l'Alsace, est appelé à raconter les évéments qui ont bouleversé ces dernières semaines la vie réglée - à défaut d'être tranquille - de ses voisins.

Entamant un long rapport censé expliquer, avec objectivité, les raisons qui ont poussé l'Anderer à venir, rester, puis repartir... Brodeck dissèque lentement les faits, les gestes, la mémoire collective, et ses plus sombres souvenirs, qui suintent peu à peu sous les coups de l'inhumanité qui semble couler dans les veines de tous les villageois, tous les coupables, tous les méfiants. Sauf dans celles de sa petite Poupchette, qui ne sait pas encore bien parler, de sa douce Emélia, à jamais perdue dans ses pensées, et de la vieille Fédorine, qui garde toujours un oeil sur le passé.

Commence une lente et longue plongée au coeur de l'âme humaine, de ses faiblesses, ses lâchetés, ses douleurs.

"La vérité, ça peut couper les mains et laisser des entailles à ne plus pouvoir vivre avec, et la plupart d'entre nous, ce qu'on veut, c'est vivre. Le moins douloureusement possible. C'est humain".

En quelques mots, Philippe CLAUDEL esquisse comme une épure littéraire démontrant les mécanismes de la haine et de la méchanceté ordinaires, qu'il résume avec amertume sous le mot si familier d'humanité...

"C'est toujours simple de regretter après coup ce qui s'est passé. Ca ne mange pas de pain, et ça permet de se laver à la fois les mains et la mémoire, à grande eau, pour les rendre pures et blanches."

La chaleur écrase les toits et les âmes, les souvenirs recouvrent les esprits d'un givre bienvenu pour ceux qui s'endorment dans l'oubli, douloureux pour ceux dont le froid ravive les plaies.

"Il y a en nous les ferments de la déception et de l'intranquillité. Je crois que nous sommes devenus, et jusqu'à notre mort, la mémoire de l'humanité détruite. Nous sommes des plaies qui jamais ne guérirons."

Sans haine ni méchanceté, avec une douloureuse simplicité, Philippe CLAUDEL, mettant en écho les horreurs mondiales et ordinaires, laisse peu de place à l'espoir.
A moins qu'il ne soit dans la fuite, loin des toits poussiéreux, des visages familiers, des regards trop croisés pour être encore honnêtes...

Champittéraire

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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 22:26
Marre des itinéraires formatés et encadrés pour visiter le moindre centimètre carré d'une de vos destinations estivales ?

Ras le bol des complexes hôteliers traditionnels, de la cuisine encore et toujours réchauffée, et du énième temple ou de la xièime statue à contempler ?

Chaussez vos lunettes de soleil, votre casquette (à défaut d'un chapeau local !!) et votre patience, et envolez-vous pour San Sombrèro, un pays plus vrai que nature pourtant issu du cerveau dérangé de trois auteurs australiens dont les noms fleurent bon le pseudonyme : Santo CILAURO, Tom GLEISNER et Rob SITCH.

San Sombrèro, c'est tout ce que l'Amérique Latine peut vous offrir, mais en encore plus pittoresque. Grâce à ce Jetlag Travel Guide, vous ne pourrez rien en manquer, tant tous les aspects de la vie san sombrerienne sont abordés.

Pêche : "S'il est difficile d'attraper le gaspar avec du petit matériel, c'est assez aisé à l'aide d'une lampe torche et d'un fusil à pompe".

Religion : "La cérémonie d'initiation consiste à s'habiller en noir et à porter un lourd crucifix en or pendant une année. Une fois l'étape passée, le novice devient prêtre ou rappeur."

Culture : "L'éclairage du musée est chiche, ce qui contribue à la conservation des fragiles oeuvres entreposées et dissimule le fait que la plupart sont des reproductions."

Art : "Les touristes s'étonnent souvent de la vivacité qui se dégage de la statue d'Hermano Pedra, le célèbre combattant de la liberté : Pedra semble avoir été coulé dans le bronze. Ce n'est pas qu'une impression."

A chaque phrase son anecdote, son trait d'humour, ou son délire incompréhensible, au choix.

Saluons le remarquable travail des traducteurs, qui ont su restituer tout l'exotisme de bien des lieux et des traditions, et qui ont su s'entourer d'une équipe de globe-trotteurs apportant des touches bienvenues d'écologie ("Je ne visite les zoos que lorsque les animaux y sont venus de leur plein gré") ou d'extrême ("Le dernier truc vraiment dingue est le kite-board tubing surf. On grimpe d'abord au sommet d'une falaise, on s'empêtre dans un baudrier spécial puis, plusieurs semaines plus tard, on sort d'un coma médicamenteux aux soins intensifs de l'hôpital d'Aguazura")

Bien sûr, toute ressemblance avec la réalité, etc...

Un autre tome existe sur la Molvanie. Cours-y vite, cours-y vite !

Champi en voyage !

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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 23:12
Ca y est. Le mystère est levé. Car je suis persuadé que vous vous demandiez pourquoi je citais autant WILDE (ou tout au moins son alter-ego de fiction) ces derniers temps.

Tout simplement parce que le bonhomme - en tout cas son double littéraire - m'a envoûté (comme quoi sa beauté et son dandysme légendaires font toujours des ravages !) par l'érudite et plaisante mise en scène qu'en fait Gyles BRANDRETH.

Londres, 1889.
Tandis que celui que la presse surnommera "Jack l'Eventreur" fait parler de lui, Oscar WILDE, homme de lettres, d'esprit et de goût, fait une macabre découverte (que le titre résume fort bien). Il en fait rapidement part à Robert SHERARD, son ami et confident, et les voilà tous deux lancés aux trousses du meurtrier...
Rapidement rejoints par Arthur CONAN DOYLE, qui fait quelques apparitions, le couple d'enquêteurs - qui n'en oublient pas, loin s'en faut, d'être des hommes du monde ! - marche sur les pas de Sherlock Holmes et le Dr Watson, WILDE partageant le sens inoui de l'observation du cocaïnomane violoniste, et SHERARD notant faits et gestes avec la minutie du moustachu diplômé de médecine.

Ne manque plus que Scotland Yard s'en mêle, et les intrigues peuvent s'imbriquer...

Bienheureux mélange que ce riche roman qui mêle histoire "policière" à la Sherlock Holmes, donc, et bons mots en cascades d'un des plus grands esprits d'outre-Manche de la fin du XIX° siècle.
Un pur régal, à déguster comme un fond de verre de brandy servi par un chef de gare un peu bourru mais cordial.

Le tout assorti d'un dénouement que ne renieraient ni le Sir DOYLE déjà cité, ni la Lady CHRISTIE, qui se plaisait à convoquer tous ses personnages pour les ultimes révélations.

Autant laisser les derniers mots au distingué écrivain :

"Il ne faut jamais attendre de réponse à ses prières, Robert ! Si vous en recevez, elles cessent d'être des prières pour devenir des correspondances..."

Irrésisitble.
Et on me murmure qu'un deuxième tome serait sorti...
Plus qu'à sacrifier quelques heures de sommeil supplémentaires pour emboîter le pas à un duo qui, je l'espère, durera longtemps.

Champittéraire
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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 23:32
Décidément, le chiffre 4 est de saison.

Après ses déclinaisons graphiques, en voici la preuve littéraire, grâce à un nouveau titre de Jasper FFORDE au format poche : Sauvez Hamlet !

Vous aurez bien évidemment tout de suite reconnu l'inimitable couverture, et l'incontournable référence, qui nous renvoient sans l'ombre d'un doute à la plus étonnante des représentants des forces de l'ordre : Thursday Next.

Agent de la Jurifiction il y a encore peu de temps, l'agent Next revient sur notre bonne vieille Terre - ou tout au moins sur sa version "ffordisée" - entre son fils à l'étrange babil latinistique, sa mère qui héberge pour quelques mois des grandes figures de l'histoire, et son père toujours suspendu entre deux instants pour servir la Chronogarde.

Seule porteuse du souvenir de son mari - éradiqué par la cruelle société Goliath -, seule à même de diriger la Jurifiction - même à distance ! - saura-t-elle retrouver le Minotaure fugitif, arrêter les agissements du sombre politicien Kaine, aider des Maillets de Swindon à remporter le Super Arceau 88, comprendre qui est le mystérieux St Zvlkx, et sauver Hamlet ?

Tout un programme, qui n'est toutefois qu'un avant-goût de ce foisonnant et délicieux roman du déjanté Gallois. Un roman aussi inattendu qu'un plat anglais... mais bien plus digeste. Pour preuve : on en redemande !

Champittéraire.
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15 mars 2009 7 15 /03 /mars /2009 16:45
En effet je n'avais encore jamais rien lu de J.M.G. LE CLEZIO.
Personne n'est parfait.
Mais il n'est jamais trop tard (un peu d'indulgence, pour une fois !).

Embarquement pour le pays des contes...

"L'homme avait pris dans son sac de plage un vieux canif à manche rouge et il avait commencé à graver les signes des lettres sur des galets bien plats. En même temps, il parlait à Mondo de tout ce qu'il y a dans les lettres, de tout ce qu'on peut y voir quand on les regarde et quand on les écoute. Il parlait de A qui est comme une grande mouche avec des ailes repliées en arrière, de B qu iest drôle avec ses deux ventres, de C et D qui sont comme la lune, en croissant et à moitié pleine, et O qui est la lune tout entière dans le ciel noir. Le H est haut, c'est une échelle pour monter aux arbres et sur le toit des maisons ; E et F, qui ressemblent à un râteau et à une pelle, et G, un gros homme assis dans un fauteuil ; i danse sur la pointe des pieds, avec sa petite tête qui se détache à chaque bond, pendant que J se balance ; mais K est cassé comme un vieillard, R marche à grandes enjambées comme un soldat, et Y est debout, les bras en l'air, et crie au secours ! L est un arbre au bord de la rivière, M est une montagne ; N est pour les noms et les gens saluent de la main, P s'endort sur une patte et Q est assis sur sa queue ; S, c'est toujours un serpent, Z toujours un éclair ; T est beau, c'est comme le mât d'un bateau, U est comme un vase, V, W, ce sont des oiseaux, des vols d'oiseaux ; X est une croix pour se souvenir."

 
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20 décembre 2008 6 20 /12 /décembre /2008 07:39
Il commençait plutôt bien, ce Rendez-vous organisé par Elisa GEHIN : une douce après-midi, un bois fleuri, des fleurs et des oiseaux...

Las.

Au fil de la lecture, qui suit les pliages/dépliages de ce magnifique livre objet pas plus grand qu'une petite (sic) carte postale au départ, l'histoire s'étoffe de mots et d'images qui, peu à peu, changent le rendez-vous en ...

... à vous de le découvrir en passant par chez moi ou chez nos amis de Contrebandes, qui ne cessent de m'enchanter de ces merveilles de papier dont je suis si friand.

L'atelier du poisson soluble, coutumier des livres atypiques, va cette fois un peu plus loin, en un jeu de dessin et d'écriture qui, d'une histoire tenant au départ dans la main, s'achève par une affiche aux mille détails.

Il ne vous reste plus qu'à aller à ce rendez-vous galant.
Mais restez sur vos gardes, car l'amour est moqueur.

Champi origami
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14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 08:57
Etrange expérience que celle de lire un livre dont on connaît l'auteur.
Impression que nous sommes deux à lire, simultanément, que les deux voix se superposent, en écho et en stéréo.

Heureusement que cela s'estompe avant de devenir cacophonie...

Etrange histoire que celle de George, X et Espera, triangle de souffrance aux enfances déchirées, qui gravite autour de ce café chaleureux comme l'amour qu'ils n'ont jamais vraiment eu.

Etrange opéra qui se joue en trois actes glissants, comme une valse autour de Don Juan.

"Don Juan apporte avec lui tous les visages du monde et son frémissement vient de ce qu'il se connaît périssable. Don Juan a choisi d'être rien."

Orchestré par Sylvette RAOUL, Opéra Café est une douloureuse polyphonie où la réalité ne cesse de rattraper les rêves. Où les illusions ne durent qu'un temps. Où la statue du Commandeur toujours triomphe...

"Je fuis souvent. C'est le seul sport que je pratique. A chacun son jogging."

Champittéraire.
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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 22:57
Littérature et mathématiques savent faire bon ménage.
Yoko OGAWA en apporte une nouvelle preuve, grâce à La formule préférée du professeur.

Soit une aide-ménagère et un vieux mathémacien à la mémoire défaillante.
"On attrape les mathématiques avec l'intuition."

Soit Root, le fils de cette dernière, fan de base-ball, et fasciné par le vieil homme.
"De la même façon que personne n'est capable d'expliquer pourquoi les étoiles sont belles, c'est difficile d'expliquer la beauté des mathématiques."

Soit un voyage improbable au pays des nombres premiers, amis, jumeaux, de la formule d'Euler...
"Je me demandais par quel tour de magie ces mots ordinaires, dès lors qu'ils étaient utilisés en mathématiques, pouvaient prendre des accents aussi romantiques. Qu'il s'agisse de nombres amis ou de nombres premiers jumeaux, c'étaient des mots justes dont il émanait une certaine pudeur, comme s'ils sortaient d'un poème. Une image jaillissait alors avec fraîcheur, dans laquelle les nombres échangeaient des accolades, ou se tenaient par la main, habillés de vêtements identiques."

Soit une histoire touchante, humaine, intrigante, riche d'autant d'amour pour les personnages que pour les nombres...
"De la même manière que pour lui les nombres premiers constituaient la base sur laquelle s'appuyaient les nombres naturels, il pensait que les enfants étaient un élément indispensable pour nous, les adultes."

De quoi réconcilier les plus récalcitrants avec les mathématiques, et de quoi surtout apprécier davantage la littérature japonaise, et son inimitable poésie de l'étrange.

Champi²
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