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PrÉSentation

  • : La Tanière du Champi
  • : La Tanière du Champi se veut un lieu où l'on se sent bien pour lire (surtout des BD !), discuter, jouer... Au gré des humeurs, lectures, heures de jeu, j'essaierai de vous faire découvrir tout ce qui se cache sur les étagères poussiéreuses de ce petit mo
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Cases dans le vent

Vous n'êtes pas sans savoir que, depuis quelques mois, je rédige des biographies d'auteurs de BD pour des l'encyclopédie en ligne des Editions Larousse.

Afin de vous permettre de retrouver plus rapidement l'ensemble de mes contributions, je vais essayer de les lister ici dans l'ordre de leur parution.

Bonne lecture, et n'hésitez pas à me laisser vos avis !

Champi à tout vent

David B. - Edgar .P. JACOBS - Bob de MOOR - Benoît PEETERS - François SCHUITEN - René GOSCINNY - Astérix - Manu LARCENET - HERMANN - Robert CRUMB - Osamu TEZUKA  - Jean-Pierre GIBRAT -





Contacts

19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 23:14



"Collectionner donner une impression de permanence dans un environnement peu rassurant."


David PROFUMO ou William Davies KING

(et merci à Claudio PARMIGGIANI pour le visuel !)
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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 09:32








"On n'est pas saoul tant qu'on peut rester allongé sans s'accrocher."



Dean MARTIN
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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 08:21


"Un chef-d'oeuvre de la littérature n'est jamais qu'un dictionnaire dans le désordre."


Jean COCTEAU
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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 23:33


"Trois déménagements valent un incendie."

Benjamin FRANKLIN
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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 23:22

Le champignon Saccharomyces ellipsoides est une levure. Tout son être tient en une seule cellule : une petite "patate" de quelques millièmes de millimètres de diamètre, un sac gélatineux avec tout ce qu'il faut de substances et de mini-organes pour manger et se reproduire.
L'homme est un assemblage de milliards de cellules, de taille et de structures très diverses selon qu'elles constituent notre système nerveux ou la paroi de notre intestin. Une complexité qui conduit beaucoup d'entre nous à tenir les levures pour des organismes un peu frustes.
Pourtant, en appliquant des critères humains, nous serions nombreux à trouver que les levures ont une existence formidable. D'abord elles se reposent beaucoup, ce qu'on appelle en termes de levure "faire de la spore". L'état de spore permet aux levures de subsister en période de vaches maigres. Elles ne se réveillent que pour engloutir un petit déjeuner servi au lit : les levures aiment à vivre à la surface des fruits notamment, qu'elles décomposent lorsqu'ils sont mûrs. Une orgie de sucre dans laquelle les levures prospèrent et se donnent, simplement en bourgeonnant, des descendants par millions qui profiteront à leur tour de ressources sucrées qui semblent alors ne jamais devoir s'épuiser.

Mais hélas, les levures, tout en se gavant, se débarrassent avec insouciance des déchets de leur orgie. Le garde-manger dont elles dépendent s’empoisonne lentement. En un cataclysme microscopie, le petit peuple des levures s’éteint, intoxiqué par les déchets de sa prospérité.

A l’échelle humaine, c’est une fête qui commence : le déchet principal de l’orgie des levures, c’est l’alcool. Le garde-manger qu’elles ont pollué à mort, ce sont notamment les fruits que l’homme livre à leur gloutonnerie afin qu’elles en transforment le sucre en délices éthyliques. Ce cataclysme qui emporte les levures, nous l’appelons fermentation.

L’homme expliquera que la destinée des levures est la juste sanction d’une stratégie très répandue dans le monde vivant : exploiter, se reproduire et mourir, le tout assez vite. Et l’homme de répéter que la nature, les plantes, les animaux sont prisonniers du présent, aveugles du lendemain. Ils apparaissent insensibles aux conséquences lointaines de leurs actions présentes. Si la levure savait ce qui l’attend, se précipiterait-elle ainsi dans son orgie fatale ? Et l’homme de clamer que cette vision du futur à long terme est précisément l’un des attributs humains essentiels, au même titre que le rire, dont les autres espèces animales useraient sans doute volontiers devant ce spectacle navrant d’une espèce humaine qui considère avec condescendance l’aveuglement des levures, mais qui finalement ne se comporte guère plus sagement que ces minuscules champignons.

Une part de l’humanité a la démographie périlleuse, tandis que l’autre s’entête à exploiter sans mesure les ressources naturelles et à produire en masse des déchets dangereux. Allez donc expliquer aux autres espèces de la planète qu’un sens particulier de l’avenir nous confère une supériorité décisive.

Comme les levures, nous sommes menacés de catastrophes au terme desquelles nous pourrions anéantir avec nous une bonne part des espèces vivantes, lesquelles, malgré le peu d’estime que nous portons à leur conception de la vie, ont peuplé cette planète durablement sans l’avoir trop abîmée.

Si le pire devait arriver, quelques espèces survivraient tout de même. Plus petites et plus prolifiques que des levures, les bactéries ne se feraient pas prier pour nous décomposer comme de vulgaires poires. Une autre fête commencerait alors. Sans nous !


Jeau-Luc RENCK, L'écho du quetzal

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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 15:13


"Quand arrivera l'apocalypse, le problème principal sera le parking."


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12 avril 2009 7 12 /04 /avril /2009 10:34


"Tu vois, j'aimerais ne pas mourir idiot.

_ Ben essaie de ne pas mourir."



Manu LARCENET & Yan LINDINGRE
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3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 19:32


"La seule façon de se conduire avec une femme est de lui faire l'amour si elle est belle et de le faire à une autre si elle est laide."



Oscar WILDE,
mis en scène par Gyles BRANDRETH, toujours.
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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 20:26
"La constance est l'ultime refuge de ceux qui manquent d'imagination."


D'après Oscar WILDE,
in Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles, de Gyles BRANDRETH.
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5 mars 2009 4 05 /03 /mars /2009 00:00



"Il faut être née dans un port pour avoir envie de s'en aller... ou dans une ville où la gare fonctionne."


Didier DAENINCKX, Play-Back.
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